CHAPITRE II ~ DOCUMENTER L'EXPOSITION DU DÉFUNT À LÉVIS: UN TERRAIN, UNE MÉTHODE


Puisque toute recherche implique forcément des choix, qu’ils soient théoriques ou méthodologiques, il importe de préciser davantage les méthodes qui ont été privilégiées pour documenter la réalité étudiée, soit le rite de l’exposition du défunt au Québec. L’on pourrait discourir longuement sur les choix que doit poser un chercheur, mais laissons la parole à l’éloquence d’Olivier Schwartz :

Si l’éventail des ressources potentielles d’une enquête est large, cela ne signifie évidemment pas qu’il existe une ethnographie « totale », capable de décliner tous les points de vue possibles. Des choix s’imposent toujours, liés d’abord à la finitude des moyens disponibles, aux possibilités –et surtout aux impossibilités— du contexte. (…) Tous les ethnographes circulent entre la voix et le regard, mais on perçoit bien que d’une enquête à l’autre, ou d’un passage à l’autre d’une même enquête, l’accent se déplace et se répartit inégalement sur l’observation ou sur l’écoute (27) .

Tandis que l’approche historique tente d’effectuer des relations entre les faits de l’histoire à partir de sources écrites, stables, voire immuables, l’ethnologie veut surtout quant à elle sonder les mentalités, les faits tels qu’appréhendés par les acteurs, donc étudier une source d’informations en constante mouvance. Pour ce faire, il est essentiel de donner la parole à ces acteurs du quotidien, de l’apparente banalité, afin de connaître leurs perceptions, en particulier ici sur l’exposition du défunt. Il est apparu essentiel d’adopter une façon de faire propre à tenir compte des inévitables écueils que l’on rencontre forcément en voulant étudier sa propre société, quand on persiste à faire du terrain dans sa propre tribu. Donc, ce chapitre tentera de cerner les différentes approches en ce qui a trait à la pratique de l’enquête orale, méthode favorisée dans le cadre de cette recherche pour produire une «connaissance livrée de l’intérieur d’un monde social saisi à une échelle microscopique (28)», tel que le suggère l’ethnologue français Gérard Althabe. Par la suite, seront exposés les atouts et les inconvénients de la méthode de l’observation directe, utilisée ici en complément de l’enquête orale, et ce afin de mieux comprendre le mode contemporain de l’exposition du défunt.


2.1 L’enquête orale

Tel que mentionné ci-haut, la méthode de l’enquête orale a été privilégiée, et ce pour documenter à la fois les modes traditionnel et contemporain de l’exposition du cadavre. Seront abordées plus loin les modalités techniques de l’enquête, mais examinons d’abord les concepts méthodologiques ayant guidé l’ensemble de la démarche. Dans son ouvrage Les récits de vie, perspective ethnosociologique, paru en 1997, le sociologue français Daniel Bertaux propose une synthèse de ses nombreux travaux au sujet des récits de vie. Contrairement à l’usage habituel qui veut que le récit de vie détaille le parcours d’un individu de sa tendre enfance jusqu’au moment de la collecte du dit récit, la perspective proposée par Bertaux cherche plutôt à documenter un sujet précis, à extraire la spécificité de la globalité :

Cette perspective [ethnosociologique] est résolument objectiviste, au sens où son but n’est pas de saisir de l’intérieur les schèmes de représentation ou le système de valeurs d’une personne isolée, ni même ceux d’un groupe social, mais d’étudier un fragment particulier de réalité sociale-historique, un objet social; de comprendre comment il fonctionne et comment il se transforme, en mettant l’accent sur les configurations de rapports sociaux, les mécanismes, les processus, les logiques d’action qui le caractérisent (29).

La collecte et l’analyse de récits de pratique, ce sur quoi se concentre en fait Bertaux, permet de mieux situer les contextes sociaux au sein desquels évoluent les acteurs concernés. Selon l’auteur, chaque fois qu’un individu (ou plusieurs) dépeint une partie de son expérience personnelle sous une forme narrative, nous sommes en présence de récit de vie. L’intérêt premier de cette perspective réside donc en une conception originale du récit de vie : recueillir un ensemble de témoignages sur un phénomène précis, afin de les comparer, d’«écarter ce qui relève de colorations rétrospectives et d’isoler un noyau commun aux expériences, celui qui correspond à leur dimension sociale, que l’on cherche précisément à saisir (30)». Il ne faut toutefois pas négliger de souligner que la théorie de Bertaux est élaborée sous un angle sociologique, et veut avant tout «atteindre, par construction progressive, une représentation sociologique des composantes sociales collectives (31)» de la situation à l’étude. Or, élaborer un schéma général des opinions et perceptions à propos du rite de l’exposition du défunt au Québec n’est pas le but ultime de cette recherche : celle-ci tente plutôt de comprendre la mutation d’un phénomène rituel, de mettre en relief ses éléments constitutifs, et la méthode de l’entretien compréhensif proposée par l’ethnologue français Jean-Claude Kaufmann est apparue à cet égard des plus pertinentes.

Si L’entretien compréhensif, paru en 1996, est en quelque sorte un plaidoyer pour la reconnaissance de l’approche compréhensive dans les sciences sociales, il fait surtout le bilan de nombreuses années de pratique de l’enquête orale et est le fruit d’une solide réflexion. À l’instar de Pierre Bourdieu, qui favorise le «bonheur d’expression» des informateurs, Kaufmann préconise une approche interactive, où «l’enquêteur s’engage activement dans les questions, pour provoquer l’engagement de l’enquêté… (32)». À une autre échelle, l’ethnologue québécoise Martine Roberge remarque de même que l’informateur sera beaucoup plus enclin à se livrer si l’enquêteur est «réceptif, attentif et intéressé (33)». Dans une perspective nettement plus pratique, et surtout dans un contexte québécois, l’auteure a publié en 1991 un ouvrage essentiel pour qui entreprend d’utiliser l’enquête orale comme outil de documentation. Conçu dans un cadre gouvernemental (Ministère de la Culture du Québec), le Guide d’enquête orale s’adresse autant aux ethnologues qu’à la population en général et offre, en plus d’un volet théorique bien construit, des outils appropriés pour la pratique du terrain, de la collecte des données à leur mise en forme. Les expériences illustrant le propos du document sont issues d’une intervention gouvernementale visant surtout à mettre en valeur le patrimoine immobilier et artisanal du Québec, laissant quelque peu de côté le patrimoine dit «immatériel», dans lequel s’inscrit plutôt l’objet de cette recherche. En effet, la démarche auprès des informateurs visait à considérer leurs souvenirs de l’exposition traditionnelle et leur perception de l’exposition contemporaine du défunt, et je pense comme Alain Blanchet et Anne Gotman que :

L’enquête par entretien est ainsi particulièrement pertinente lorsque l’on veut analyser le sens que les acteurs donnent à leurs pratiques, aux événements dont ils ont pu être les témoins actifs (…). Elle aura pour spécificité de rapporter les idées à l’expérience du sujet (34).


2.2 L’observation directe

En complément de l’enquête orale, il a semblé indispensable d’observer le déroulement contemporain du rite étudié. L’observation participante n’était pas mon dessein en ce qui concerne l’exposition du défunt, puisque je voulais simplement observer la situation en m’impliquant le moins possible, question de ne pas trop influencer le déroulement du rite, bien qu’il soit à toute fin pratique impossible d’aspirer à la neutralité, à l’invisibilité sociale, comme l’explique O. Schwartz :

Il n’y a pas d’observation neutre, pur regard qui laisserait inchangés les phénomènes sur lesquels il porte. L’observateur est aussi acteur. Quels que soient les relais par lesquels il s’introduit, il suscite chez les enquêtés une série de réactions qui vont imprégner la nature des matériaux qu’il obtient. Ce qui lui est dit, ce qui lui est donné à voir n’est jamais dissociable des caractéristiques spécifiques de la situation d’enquête (35).

J’ai donc opté pour la méthode dite de l’observation directe, tenant compte entre autres des remarques de la sociologue québécoise Anne Laperrière. Dans son texte «L’observation directe (36)», l’auteure, très fortement inspirée des travaux de l’américain James Spradley (37), insiste sur les aspects pratiques de l’observation directe. Elle propose un schéma des «critères théoriques de sélection de situations pour observation», ce que Kaufmann nomme aussi le cadrage d’une recherche. Ces critères sont principalement de trois ordres : pertinence, clarté et récurrence. D’une part, la situation d’observation choisie doit être pertinente dans le cadre de la recherche qui la motive. Autrement dit, il n’est pas fécond d’observer pour observer, pour la forme et parce qu’on s’y sent obligé. D’autre part, il est impératif de délimiter une situation d’observation claire, tant au niveau de l’espace physique que de l’espace social, et ce afin d’éviter toute ambiguïté :

Si le découpage d’une situation d’étude ne peut jamais être absolu, il n’en doit pas moins circonscrire un ensemble de lieux, d’événements et de personnes groupées autour d’une action ou d’un objectif communs et clairement indiqués (38).

Il semble que mon projet satisfasse à ces exigences : les salons funéraires en tant qu’ensemble de lieux; l’exposition du défunt en tant qu’événement et les gens présents lors de l’exposition en tant que «personnes groupées autour d’une action». Enfin, la situation à observer doit idéalement être récurrente, de manière à en favoriser un examen approfondi, ce qui est également le cas de l’exposition du cadavre. À ces critères Anne-Marie Arborio et Pierre Fournier ajoutent que la situation choisie doit être aisément accessible :

Poser la question de l’adéquation entre la méthode de l’observation directe et certains objets de recherche conduit à noter qu’on ne peut observer directement qu’une situation limitée, une unité de lieux et d’actes significative par rapport à l’objet de recherche, facile d’accès à un regard extérieur et autorisant une présence prolongée (39).

Dans le cas de l’exposition du défunt, un dilemme particulier se posait : agir incognito ou à découvert ? Le salon funéraire est certes un endroit public au sens où quiconque est théoriquement libre d’y circuler durant les heures d’ouverture, mais bien sûr, toute personne ne se présente pas à l’exposition de n’importe quel cadavre. Agir incognito m’a, instinctivement, semblé inconvenant, tant au plan personnel que par rapport à la nature même du phénomène observé; agir à découvert me convenait davantage, mais cela signifiait devoir informer la famille de ma présence et surtout du but de celle-ci. Mais comment faire ? En collaborant avec une entreprise funéraire en particulier, il devenait plus aisé de m’intégrer à ce milieu, suffisamment à tout le moins pour obtenir des familles concernées la permission d’être présente. J’ai donc choisi, comme le préconisent Arborio et Fournier, «un rôle social à occuper dans la situation à observer (40)», c’est-à-dire celui de stagiaire. Je reviendrai d’ailleurs plus loin dans ce chapitre tant sur les modalités de ces séances d’observation directe que sur le déroulement de l’enquête orale proprement dite. Enfin, bien que Laperrière élabore peu sur les critères de validité des données, elle signale d’abord que l’ethnocentrisme constitue un piège considérable, qu’il est possible cependant de minimiser en adoptant une démarche transparente et rigoureuse. Outre la «consistance interne» et «l’exhaustivité» de la théorie, Laperrière inscrit le phénomène de saturation, tout comme Kaufmann, Arborio, Fournier et nombre de chercheurs, comme un élément essentiel de la validité des sources. La saturation des données peut se définir comme le «phénomène qui apparaît au bout d’un certain temps dans la recherche qualitative lorsque les données que l’on recueille ne sont plus nouvelles (41)». Toutefois, je ne prétends pas à la saturation avec le nombre relativement peu élevé d’entrevues et d’observations effectuées, le cadre nécessairement restreint d’un mémoire de maîtrise obligeant.


2.3 Lévis, terrain d’enquête

Avantageusement située en bordure du fleuve Saint-Laurent, juste en face de Québec, la paroisse Notre-Dame-de-la-Victoire, établie en 1851, devient officiellement la ville de Lévis en 1861, et est ainsi nommée en l’honneur du chevalier de Lévis, second du marquis de Montcalm qui s’illustra lors de la bataille de Sainte-Foy en 1760. Bien avant la vague actuelle des fusions municipales, Lévis s’est annexé à la fin des années 1980 quelques paroisses et villes voisines, et au moment de l’enquête, en l’an 2000, comptait 40 407 habitants, répartis sur un territoire couvrant 45 kilomètres carrés.

En tout, dix Lévisiennes et Lévisiens auront été rencontrés, âgés de 67 à 94 ans, et ils ont été recrutés de la meilleure façon qui soit dans ce genre de situation, c’est-à-dire par le bouche à oreille. L’une de mes informatrices m’est connue depuis fort longtemps, et c’est par son entremise que j’ai en quelque sorte été introduite au groupe de personnes âgées qu’elle fréquente, et qui se rencontre plusieurs fois par semaine dans un établissement public appelé La Maison des aînés de Lévis. Donc, cinq informateurs ont été rencontrés individuellement, deux en couple, tandis que les trois autres ont participé à une entrevue de groupe. Il s’agit là de trois personnes se connaissant depuis plusieurs années, et qui ont accepté de participer à la recherche à la condition de pouvoir le faire ensemble, afin de favoriser la «remontée des souvenirs» (Marthe). Il s’agissait autrement dit d’encourager la parole par le processus de discussion et de remémoration de souvenirs communs. Dans ce cas, et bien que le plan d’enquête ait été fort utile, l’entretien se rapproche davantage de la discussion dirigée que de l’entrevue strictement contrôlée (ce qui n’a d’ailleurs jamais été mon but), l’enquêteure devant ici tenir le rôle de gestionnaire de la parole. J’ai favorisé une approche plus axée sur le dialogue, et conséquemment adopté un schéma d’entrevue de type semi-dirigé, dans le sens défini par Diane Vincent :

Elle [l’entrevue semi-dirigée] consiste en une entrevue faite à partir d’un questionnaire ouvert couvrant un domaine précis de recherche. Souvent, le questionnaire ne fait mention que des thèmes à aborder et c’est l’enquêteur qui, à chaud, élabore dans leur forme définitive les questions et sous-questions pertinentes. Le rôle de l’enquêteur est déterminant puisqu’il doit saisir au passage les pistes que l’informateur lui donne tout en respectant l’entité des thèmes imposés par le questionnaire (42) .

Ce plan, que l’on retrouve à l’annexe A, a été construit selon un mode diachronique, c’est-à-dire du point de vue de l’évolution du phénomène, débutant par l’exposition traditionnelle pour terminer avec l’exposition contemporaine, la portion traditionnelle ne s’appliquant évidemment qu’aux informateurs ayant vécu et se souvenant assez nettement de l’exposition du défunt à la maison. Parmi mes informateurs, un embaumeur à la retraite (Hugues), qui a commencé à pratiquer ce métier à la fin des années 40 en tant qu’apprenti d’un embaumeur établi, à l’époque même où l’usage des salons funéraires se généralisait à Lévis. Témoin privilégié de cette mutation, Hugues se souvient très clairement de toutes les étapes de l’exposition à la maison, puisqu’à Lévis cette pratique a eu cours jusque dans les années 60 au moins, et il a même le souvenir d’une dame qui a exigé d’être exposée dans sa maison, en 1973. Tel que mentionné en introduction, les données issues de l’enquête orale seront tout au long du texte citées en italique, suivies entre parenthèses du prénom de l’informateur, fictif, comme il a déjà été dit, puisque l’anonymat a été garanti tant aux informateurs qu’aux familles ayant accepté ma présence au salon funéraire lors de l’exposition de l’un des leurs. Comme pour le cas des observations directes d’exposition du défunt, chaque nom a été changé, ne conservant que les initiales originales.

Lévis compte quelques entreprises de pompes funèbres, et les Salons funéraires Claude Marcoux Inc. ont été retenus pour deux raisons. D’une part, les dirigeants rencontrés lors des démarches préliminaires (le propriétaire et sa fille, tous deux thanatologues) ont été enthousiasmés par mon projet, et m’ont assuré de toute leur collaboration. D’autre part, l’entreprise possède sept salons funéraires (dont deux situés sur le territoire même de Lévis, un à Saint-Romuald, un à Saint-Jean-Chrysostome et enfin un dernier à Saint-Nicolas, villes voisines qui font d’ailleurs partie du territoire officiel de Lévis depuis janvier 2002), nombre suffisant de salons, donc, ce qui augmentait sensiblement les possibilités de séance d’observation directe dans un assez court laps de temps. Des neuf observations effectuées, l’âge des défunts exposés variait entre 52 et 98 ans, outre un jeune homme de 20 ans, et chacune s’est déroulée de manière assez semblable. D’abord, j’étais préalablement informée des expositions à venir par l’un des deux thanatologues de l’entreprise, dans un délai d’environ deux jours. Ensuite, à mon arrivée au salon funéraire, la plupart du temps au tout début de la période d’exposition, je visitais rapidement l’ensemble du salon afin de noter d’éventuelles particularités (par exemple au niveau de la décoration). L’hôtesse se chargeait par la suite de m’introduire auprès de la famille, la plupart du temps au plus proche membre survivant, me présentant en tant que «stagiaire venue observer comment ça se passe». Je disposais ensuite de l’heure suivante, parfois un peu plus, à observer le déroulement des choses en compagnie de l’hôtesse. S’il m’est arrivé de noter rapidement (et discrètement) certains détails sur place, comme par exemple le contenu d’une conversation, le gros de la prise de notes se faisait dans ma voiture, immédiatement à la sortie du salon, question de profiter le plus possible de la fraîcheur des souvenirs.


27 Olivier Schwartz, « L’empirisme irréductible », postface à l’édition française de Nels Anderson, Le Hobo, Paris, Nathan, 1993, p. 268.
28 Gérard Althabe, « Ethnologie du contemporain et enquête de terrain », Terrain, 14, mars 1990, p. 126.
29 Daniel Bertaux, Les récits de vie. Perspective ethnosociologique, Paris, Nathan, 1997, 128 pages, p. 7.
30 Bertaux, Les récits, p. 37.
31 Bertaux, Les récits, p. 33.
32 Jean-Claude Kaufmann, L’entretien compréhensif, Paris, Nathan, 1996, 126 pages, p. 17.
33 Martine Roberge, Guide d’enquête orale, Québec, Publications du Québec, 1991, p. 73.
34 Alain Blanchet et Anne Gotman, L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Nathan, 1992, p. 27.
35 Schwartz, « L’empirisme irréductible », p.271-272.
36 Anne Laperrière, « L’observation directe », B. Gauthier, Recherche sociale. De la problématique à la collecte de données, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 1992. pp. 251-272.
37 James Spradley, Participant observation, New York, Holt, Rinheart and Winston, 1980, 195 pages.
38 Anne Laperrière, « L’observation directe », p.256.
39 Anne-Marie Arborio et Pierre Fournier, L’enquête et ses méthodes : l’observation directe, Paris, Nathan, 1999, p. 32.
40 Arborio et Fournier, L’enquête, p. 27.
41 Alex Muchielli, Les méthodes qualitatives, Paris, Presses Universitaires de France, 1991, p. 114.
42 Diane Vincent, « Comment mener une enquête auprès d’informateurs », dans Le coffre à outils du chercheur débutant. Guide d’initiation au travail intellectuel, sous la direction de Jocelyn Létourneau, Toronto, Oxford University Press, 1989, 227 pages, p.152.